mardi 17 novembre 2015

Université des Ambassadeurs



L’Université d’Automne des Ambassadeurs du Pays de Saint-Omer s'est déroulée le vendredi 13 novembre dans l’amphithéâtre de l’E.I.L.C.O. à Longuenesse sur le thème  «Quelle place pour le Pays de Saint-Omer dans la future grande Région Nord – Pas de Calais – Picardie ?». Cette soirée était animée par Charlotte Ackou, présentatrice et animatrice d'événements (Agence So Peps basée en région lilloise).


 
Résumé de la table ronde
Saint-Omer, terre fertile

Les interlocuteurs réunis autour de la table ronde ont évoqué en quoi Saint-Omer pourra être un acteur de la future Grande Région, celle qui verra fusionner le Nord/Pas-de-Calais et la Picardie au 1er janvier 2016. «Saint-Omer a des potentiels de développement», pour reprendre les termes de Laurent Degroote. Pour réussir cette fusion et en devenir acteur, cela suppose «solidarité, équilibre, efficacité et la création d'une identité forte». Les EPCI auront un rôle fort à jouer pour impulser des projets de territoires qui auront chacun un pôle d'excellence. «Nous devons travailler en bonne intelligence. On est à un moment historique et il faut faire converger les forces politiques et entrepreneuriales», a ajouté Thibault Delepoulle.

Parmi les projets à déterminer avec la future Grande Région, les décideurs devront être attentifs au problème de la mobilité en veillant à voir se développer des axes de circulation. Deuxième priorité :  la formation, à décider avec les chefs d'entreprise. La révolution verte fera également partie des priorités afin de faire profiter la filière agro-alimentaires vers la transformation de ses produits. Parmi les projets, on retrouvera le maillage du tourisme et de la culture. Enfin, les interlocuteurs ont reconnu que la santé reste un gros problème à résoudre, «nous avons de gros efforts à faire dans ce domaine».

L'Audomarois aura-t-il assez de poids dans cette future grande Région ? Cela ne fait pas de doute pour Xavier Ibled, «L'Audomarois a une capacité de mouvement. Le territoire est en mutation économique depuis 10 ans. Après un retard de phase on est peut-être en avance de phase», mettant en avant ses industries verrières et papetières, le fluvial, et sa capacité à rayonner avec d'autres territoires comme la Flandre. L'Audomarois est un territoire «où il fait bon vivre et travailler» a conclu Thibault Delepoulle, insistant sur la complémentarité entre l'Audomarois et la Flandre et soulignant «une main d’œuvre de qualité, cultivée et éduquée.»
La conclusion est revenue à Daniel Pecqueur, qui a insisté sur l'importance de «travailler ensemble», évoquant ainsi la création, en janvier 2016, d'une nouvelle agence de développement économique au service des entreprises et des collectivités avec la fusion de Saint-Omer Développement et Flandre intérieure Développement. «Audruicq dans quelques semaines? Flandre Lys ensuite? Notre vision est de travailler ensemble dans le même sens».
François Decoster, conseiller régional, président de la communauté d’agglomération de Saint-Omer (CASO) et maire de Saint-Omer, a également participé aux débats en donnant sa vision de la place du territoire dans la nouvelle Région : «Le défi est de prendre notre destin en main. On a des atouts, on le sait. Il faut encore les faire connaître». François Decoster milite pour «l'intelligence collective» à une période de mutation économique, «on sait qu'on a ce qu'il faut pour faire progresser ce territoire». C'est sur une note optimiste que l'élu a mis fin au débat invitant tout un chacun à «suivre ses intuitions, qui débouchent parfois sur de grands projets.»

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